0/7 Redux

Les mythes ont toujours été une constance d’inspirations ; leurs adaptations, rénovations, re-interprétations, leurs réinventions des caisses à résonance très près du coeur. Et des sources intarissables de rires à répétition.

Bien que je tienne l’humour d’Ovide en cime d’estime, je ne peux nier que Giraudoux ne faillira jamais à me secouer l’échine ; Anouilh et Sartre m’amusent et m’ébranlent ; Cocteau me parle.

Il y a quelques années de cela, alors que j’engouffrais mon plus gros pavé, une biographie NRF écrite de la plume si élégante de Claude Arnaud revenant sur ce début de siècle, il m’est apparu combien les mythes antiques imprégnaient l’entière étendue des lettres, comme un motif omniscient. M’est alors venue cette envie de les traquer à vif, de les coucher au propre, les ayant tous recouverts. A mesure que je tournais les pages, je glanai la pulpe de ma lecture qui se coinçait entre les dents et j’en tirai quelques indices qui mèneraient à une quête, bientôt déçue et non seuvrée par les temps qui manquent.

J’ai numéroté ces vieux billets et les ré-éditerai dans leur ordre d’apparition, comme une nostalgie qui s’étire et se tord à l’envie.

C’est ici, pour retourner à leur quête.

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3 ResponsesLeave one →

  1. Profiter de cet été pour tout coucher sur papier, sur la terrasse légèrement ombragée ?

  2. Anne

     /  6 avril 2012

    Ah, la terrasse est largement exposée. Mais tout va bien, parce au plus près de la pierre, il y a des parasols et un marronnier qui tend à pleurer sur sa propre image. Et puis, si tu veux de l’ombre, notre bibliothèque est remplie d’ouvrages d’Edgar Allan Poe !

  3. Le paradis sur Terre…

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