Month: juillet, 2008

Qu’il aime donc de même à son tour et de même ne puisse posséder l’objet de son amour !

Alors que je suis penchée sur une page poétique tissant la Grandeur d’un Dieu, mes cils dévient leurs martèlements vers un poème qui leur fait front… Cela nous méritera bien une interruption après engloutissement d’une relecture mythique des Métamorphoses, III, 501-535…

Fred Chappell, 1985
Narcissus and Echo

Shall the water not remember Ember
my hand’s slow gesture, tracing above of
its mirror my half-imaginary airy
portrait? My only belonging longing;
is my beauty, which I take ache
away and then return, as love of
teasing playfully the one being unbeing.
whose gratitude I treasure Is your
moves me. I live apart heart
from myself, yet cannot not
live apart. In the water’s tone, stone?
that brilliant silence, a flower Hour,
whispers my name with such slight light:
moment, it seems filament of air, fare
the world becomes cloudswell. well.

Elle est au café

Le plein air intérieur donne l’occasion de jouer le jeu de la grenouille sauteuse : jappe et frétille, les yeux baroudeurs…

Plein de plis sur le papier
De la serviette imprégnée :
J’ai renversé mon café.

Onze tubes de blues
Bip bop, floc dans le ventre
Ma bouche ne se brûle plus.

Trois anglaises
Une table triangulaire
Pas de troisième vers…

Jeux de pieds
Méli-mélo de mains
Les canapés sont pleins.

Dans l’angle coincé aux murs
Fixer ses chaussures
Devient dur.

Au plafond pas de rainure
Mon pouls n’a pas besoin de levure
Pour enfler…

Croque-monsieur et café
L’heure à New York
De dîner.

Part I
Aversion dehors
Les injures pleuvent.
J’ai la goutte au nez

Part II
en m’imbibant de café.
Dehors les passants se meuvent,
Et les voitures glissent sans effort.