7/7 A dada sur mon bidet

Dadaïsme en mode notes, parce que les ponts entre les blogs, ça devient tendance (private jokes s’avérant peu viables au long terme – constat extérieur), voilà de quoi agrémenter la vidéo mémorable d’une certaine collaboratrice (d’ailleurs bon appétit bibi ;-) tu dois être en train de te faire péter la panse chez les aieux) dont j’ai promis le courrier pour hier et qui connaît (le courrier) un petit détour par de très sympathiques côtes parisiennes (d’autant plus bienheureux de parvenir à tes domaines qu’il aura vu du pays avant d’être embarqué dans les engins tout jaunes)…
Et le mode notes, parce qu’il était pas tôt au post précédent, et dans la lignée des heures où j’ai enfoncé les touches, il est donc logiquement encore plus tard, et mes articulations toujours moins véloces…

« Tout ce qui était utile va tendre à devenir beau, ce qui était beau, à devenir. » Après la guerre, la jeune génération est éprise d’un furieux désir de vivre.
Cocteau « habitait au milieu d’hommes d’autrefois ; il en était même arrivé à ne plus regarder le monde qu’à travers les Ancêtres. »
Le monde cesse alors d’appartenir au vieux, on réclame du frais, du neuf, du remue-ménage.
Ainsi, voilà qu’apparaît le neveu de Gide, Marc Allégret, en compagnie de Man Ray en tant qu’assistants de Marcel Duchamp (l’homme à la pissotière qui m’avait traumatisée, avant qu’Al’ me fasse découvrir des travaux plus plaisants (tout est relatif, n’oublions pas) comme cette série de tableaux voyeurs).

Le tableau de Breton, ex-médecin militaire : « cette superposition de lignes noires dues à Picabia et marquée par l’inscription « Bas » en haut, et « Haut » en bas était recouverte de lettres rouges – L.H.O.O.Q. – (eh oui, avant d’être une chanson de Brassens…) »
Une des références de Dada : les loufoqueries agressives de Satie.

Or, pour la première fois, un mouvement s’en prenait ouvertement à la sensibilité et à la beauté, à la raison et au progrès, à la psychologie et au langage, à la tradition comme au rêve.

Exemple de dérive : « gadji beri bimba glandridi lauta lonni cadori gadjama berida bimbala glandri » ou pastiche au sein de L’anthologie Dada « Ticla notre âge d’or Pipe Carnot Joffre / J’offre à toute personne ayant des névralgies, / Girafe Noce un bonjour de Gustave / Ave maria de Gounod Rosière »

Et le Bulletin Dada lui-même claironne : « Vous ne comprenez pas, n’est-ce pas, ce que nous faisons ? Eh bien, chers amis, nous le comprenons encore moins. »

Note pour plus tard encore : ordonner ce post pour un socle minimal de compréhension, tout particulièrement pour toi brave fille un peu flapie.

Tzara écrit le Manifeste dada.

Et moi, je pars dans ma couette.

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