I sang a yéyé song

Ces derniers temps, je me prends un peu les pieds dans les fers. Je ne sais pas pour les autres états de servitude, mais ici c’est violer son domaine, cambrioler son péril. Dans le jardin fumant d’un brasier de terre, toute fertilité s’est éteinte sans une plainte. Les pavaneurs qui paradent, ceux-là qui se savent sus, ont saboté les bastions résistants en cueillant dans leur cortège les survivants désintéressés.

Comment peindre cette foule mousseuse d’éclosions grouillantes qui s’animent dans le déni, comme si une obstruction pouvait concevoir une portée, d’un fait pouvaient jaillir les plus éloquentes conséquences, comme si les craintes enfantaient les maux ? Toute l’imagination se concrétise dans la récurrence car c’est là l’entêtement des déroutés qui ne retrouveront jamais le droit chemin qu’ils ont un jour déserté.

On s’y brûle la langue à titiller les palais de glace, ceux qui enfièvrent leur courtisans par leur indifférente froideur. C’est à se mordre les dents et à s’avaler l’intérieur des joues.

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