Category: La Tribune

Le temps d’un été

Il y a de bons revenants, merci Calou d’être venu nous hanter : c’était le projet estival d’une bande de lycéens (collégiens ?) loufoques, foufous et qui s’en fuckaient des autres. C’était une micro-société privée faite de private jokes qui amusaient les enfants, qui clabaudait clopin-clopant, qui dépensait ses heures de journée en missives barrées : au contraire des autres, je ne crois pas pouvoir les ressortir, Raoul (feue ma machine) m’a tournoyée en bourrique à tellement d’occasions différentes (je me souviens de Wenceslas et d’Alphonse avec un soupir extatique de fanette toute retournée) que mes anciens documents n’ont marqué que ma tête…

Bref, comment décrire l’époque de la tribune sans lui asséner mon projecteur de vieille gamine délaissée par ses désordres mentaux…
On était sacrément perturbés, hein ma gazette ?

Voilà pour toi bonbon russe : parce que cent fois oui, je suis aussi pesneuse de mes naiseries que de ma combi de ski couleur violet minéral, parce que mille fois non, je ne me lasserai jamais de pouffer en retrouvant tes gazouillis d’écrivaillon du dimanche (cf. la jeune lectrice manucurement troublée).

D’ailleurs, sans toi, je crois que je l’aimerais pas le dimanche.

Concert nain-terrompu

Par notre correspondant sur place, Louka Everwood

Samedi, se déroulait le super concert de Cindy Perrault et de son groupe Chaperon Rouge au Futurodrome. Ils venaient auparavant de recevoir la Victoire de la Muse Hic du meilleur groupe de rock (la Muse Hic étant une célèbre chanteuse de la Grèce Antique qui ne s’exprimait que par réexpédition orale).

Ce sont les jeunes Cobalt Blue qui passaient en première partie et qui ont commencé à mettre le feu. L’ambiance était super ! Quand le tour fut venu pour Cindy Perrault de monter sur scène, le public admiratif lui fit un standing ovation (nouvelle mode, ça se fait au début maintenant !). A peine entamait-elle sa cinquième chanson que huit nains de jardins descendirent du ciel (les lutins du Père Noël ????). Ils arrivèrent à peu près tous sur la scène à part un qui eût la malchance de tomber dans le public, de se faire piétiner et de trépasser (Paix à son âme !).

Enfin bon, les sept petits bonhommes restants commencèrent à s’attaquer à Cindy pour pouvoir prendre le micro. Beaucoup de personnes essayèrent d’arracher les nains du corps de la chanteuse mais une barrière invisible les empêchait de s’approcher. Cindy lâcha donc le micro qui fut ramassé par l’un des sept nains. Il prit la parole :

« Mesdames, Messieurs, nous venons de rentrer du boulot et nous sommes à la recherche d’une personne qui nous est chère. Nous, Gras-Double le Charcutier, Longue-Barbe le Coiffeur, Gratte-Nez l’Agriculteur Nasal, Riche-Flatulence le Libérateur de Gaz, Bonnet-Dâne l’Éleveur de Mule, Jo-Zefine l’Ange Garde-Pain, Mâ-ra le Vendeur de Baignoires, recherchons la dénommée Blanc-en-Neige, jeune femme d’une beauté remarquable, au sourire délicat (la troisième dent de devant étant une dent noire) mais qui a la fâcheuse tendance de tomber dans les pommes. Voilà deux jours qu’elle n’a pas donnés signes de vie et nous nous inquiétons. Si vous la connaissez dîtes-lui de notre part que nous l’attendons ! »

 ces mots, ils disparurent, laissant Cindy, les musiciens, la surveillance et le public abasourdis. Dix minutes après, le spectacle reprit et, au moment de saluer à la fin du concert, Cindy Perrault déclara qu’elle écrirait une chanson sur les nains désespérés et abandonnés (ça va promettre !).

Pourquoi y a-t-il eu une barrière magique invisible ? Les sages et l’Oracle de Kandrakar se le demandent. Dès que nous aurons plus d’informations, nous vous préviendrons et surtout, ne pensez pas que toute cette histoire est du domaine du Nain-porte quoi ! »