Presse le button

Il me semble qu’il va falloir que je te fichtrement snobe Gertrude puisque Peter t’a devancée… Il est arrivé après l’apéritif du midi semble-t-il, alors que je soufflais comme une asthmatique sur ma paire de gants multicolore, en scrutant le brouillard de mes fines oreilles à la recherche d’un bout de ferraille me secourant. Je l’ai découvert ce soir, tardivement : il parait propre, plaisant à la prise mais mesure un bon 400 pages en riquiquis caractères. Arghe. J’espère que nous serons bons amants : il le faut.


Wordpress, cet idiot : il semble couper les billets, les trancher dans le vif du cou. C’est un peu embuguant pour la fluidité de lecture, mais un mécanisme de sa voix d’automate me rappelle que je ne suis pas de celleux qui se redécouvrent une fois le post glissé dans la boîte. Dans la même logique, je crois comprendre que les messages surgissent aléatoirement sur la page, comme un jet de cartes magiques. Mais je me suis idiotisée en le traitant d’idiot : c’est un robot, il obéit. C’est donc forcément une faute en provenance d’un autre idiot, un idiot qui a configuré ce thème Wordpress. Mais je me fourvoie encore en faisant refléchir ma propre idiotie sur d’autres fronts : en toute objectivité, soit cet idiot ne l’a pas configuré ainsi mais bien de manière à ce qu’un ordre précis soit respecté (une priorité temporelle, thématique, alphabétique, que ne sais-je), soit il existe un paramètre laissé à son état de prime sauvagerie, et n’ayant ni investi, ni trébuché par hasard sur le dit-paramètre, j’en ai conséquemment convenu autrement.


Tout ça pour médire que, tant pis, tant mieux, qu’autant en emporte Wordpress au levant, au ponant. Qu’en fait je m’en fichtre ! de ne pas saisir le sens d’affichage des jets de buttons. Et que cette idée de chaos pourrait bien me causer cosy, si je finis par bien m’y retrouver dans ce désordre ordinaire.

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